Alès Agglomération et les emprunts toxiques !!! Ahurissante choix ! Page 1
- chabannescbs
- il y a 4 jours
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L'image trouvée pour illustrer le titre résume de façon magistrale le sujet !

Page 1 Je m'appuie sur une publication rédigée par deux personnes sérieuses et compétentes "Le Tocsin des Gardons" édité en janvier 2018, MM. Sala et Varéa (retraités secteur bancaire). Je les remercie pour ce travail de qualité. Les extraits de ce document seront entre cotes et en italique.
" Le début de l'histoire commence en 2007, le pot aux roses n'a été découvert qu'en 2016 lors de la parution des comptes de l'Agglo sur l'exercice 2015. Ces comptes font, en effet, apparaître une hausse colossale de la dette globale (budget principal + budgets annexes) de l'Agglo qui regroupait alors 50 communes. En un an, la dette s'est envolée, passant de 85,8 M€ à 127,8 M€ (soit + 49 %) ce qui, au passage, fait de notre agglo la " championne " de la dette des intercommunalités gardoises."
" Pourquoi cette hyper hausse de l'endettement ?
Cette explosion de la dette est liée au budget d'assainissement de l'Agglo ...pour un protocole transactionnel avec les banques pour mettre fin à un contentieux lié à plusieurs prêts que l'Agglo qualifie pudiquement de litigieux. En Réalité, il s'agit de 3 emprunts toxique souscrits de leur plein gré par des " responsables " de l'Agglo. Pour facilité la compréhension, on se bornera à décrire le plus gros, le plus toxique, celui qui implique le plus l'Agglo ... et in fine les citoyens."

" Principale prêt toxique. Le 27/08/2007 l'Agglo a cru bon de renégocier et d'empruntée la somme de 16.835.372,09 euros sur 35 ans au taux apparent de 3,97 % pour un produit dit " structuré ". En réalité, il s'agissait d'un emprunt fixe sur 5 ans, indexé ensuite pendant 15 ans sur l'évolution de la parité euro/franc suisse puis en 2027 à nouveau à taux fixe."
Mon commentaire d'ancien adjoint aux finances de 1990à 2005, déjà à cette époque le mélange de taux fixe avec du taux variable (voir complexe) se faisait. Avec le directeur aux finances nous étions très attentionnée à la compréhension des formules pour les taux. Mais là, quelle stupidité d'avoir choisi une référence sur le franc suisse, même tous les frontaliers français qui travaillent en Suisse les auraient alertés sur les évolutions rapides que peut avoir le franc suisse et puis ce n'est pas une devise faible. Ce choix est ahurissant de bêtise, ils ont joué avec l'argent des contribuables.
" Nos apprentis sorciers de la finance se sont moqués des règles élémentaires de prudence en matière d'emprunt. Au bout de la période à taux fixe de 5 ans, ce qui était prévisible ... arriva. Le cours du franc suisse s'étant envolé par rapport à l'euro entre 2007 et 2012, la toxicité - qui se trouvait dans la formule de taux acceptée par la direction, à priori compétente de l'agglo- a été très virulente. Les intérêts qui étaient de l'ordre de 650.000 € les 5 premières années passent à 1,9 M€ en 2013 taux de 12 %), de 2,18 M€ en 2014 puis 3,35 M€ en 2015 (taux 22 % soit 5 fois plus qu'entre 2007 et 2012).
Mon commentaire, nous sommes passés à deux doigts que le bâtiment prenne feu !
" Quand l'Agglo " responsable " porte plainte contre la banque ... pour abus de faiblesse !? A ce rythme exponentiel de progression de la charge financière, chacun l'a bien compris, c'était la faillite assurée avant 2027 et, probablement, la mise sous tutelle. Alors que faire ?
C'en est presque comique mais l'Agglo, prise dans cette nasse financière, a opté, dans un premier temps, pour une contre-attaque façon Richard Virenq (coureur cycliste). En gros, elle aurait souscrit à cet emprunt toxique à " l'insu de son plein gré " parce qu'elle aurait été mal informée des risques, d'où la plainte tardive. C'est pourtant cette même Agglo qui nous faisait croire qu'elle possédait, en son sein directionnel, de talentueux financiers, enviés par toutes les collectivités de France et de Navarre.
" Suite à notre conférence de presse en décembre 2016, pour se défendre, M. Rivenq, contraint de reconnaitre du bout des lèvres cette énorme bourde financière, a déclaré avec énervement, en gros " oui, oui ... on n'est pas les seuls en France". Comme si cela était une excuse. Plus politiquement infantile ... c'est difficile.
La suite vendredi, pour le petit déjeuné.
A diffuser sans retenue. Merci !





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