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Alès, ville bruyante ! Rien n'est fait ... si, un peu le long de la rocade ... nettement insuffisant !

  • chabannescbs
  • 14 nov.
  • 2 min de lecture


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Si le bruit est une notion subjective et que sa perception en termes de nuisance reste variable selon les situations et les individus, l’impact sanitaire et social de la pollution sonore n’est plus à démontrer.

Une étude présentée en 2016 au Conseil national du bruit (CNB), a évalué à plus de 57 milliards d’euros par an le coût social du bruit en France. L’étude copilotée par l’ADEME et le CNB et réalisée par le cabinet E&Y a révélé que plus de 25 millions de personnes en France étaient affectées par le bruit des transports, dont 9 millions exposés à des niveaux critiques pour leur santé. L’exposition au bruit en milieu professionnel, en milieu scolaire, et les bruits de voisinage sont également responsables des coûts estimés.



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Les 57 milliards se décomposent en 4 principales rubriques.

  1. Celle des transports pour 20,6 milliards d’euros par an, en ne prenant en compte que l’exposition des personnes à leur domicile (avec des impacts en matière de troubles du sommeil, de gêne, de risques cardiovasculaires accrus, de décotes immobilières, de pertes de productivité et de troubles de l’apprentissage).

  2. Puis celle du milieu professionnel pour 19,2 milliards d’euros par an. Près de 2/3 des Français subissent le bruit dans ce cadre avec des conséquences qui vont de la surdité professionnelle à l’accident du travail, sans oublier la perte de productivité qui compte pour 18 milliards d’euros par an.

  3. Troisième poste, les bruits de voisinage dont l’impact est évalué à 11,5 milliards d’euros par an, en considérant la gêne, les troubles du sommeil et les autres impacts sanitaires pour les individus exposés, sans y intégrer la perte de valeur immobilière. Les nuisances sonores du voisinage peuvent également provoquer incivilités et conflictualité.

  4. Enfin, dernier sur la liste, les bruits en milieu scolaire responsables de troubles d’apprentissage et du décrochage scolaire dont les conséquences sont chiffrées à 6,3 milliards d’euros par an.


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Au cœur de la ville d'Alès, le bruit des voitures a baissé (moteurs moins bruyant et plus de voitures électrique) mais les vélomoteurs (50 cm3 et les 125 cm3) sont donc plus audibles avec des pots d'échappements non homologués montés à la place des pots d'origine, nettement moins bruyants. La ville ne fait aucun contrôle. Il serait facile, de visu, que la police nationale convoque le propriétaire, constate avec un sonomètre si le bruit est hors norme. Si non conforme, dix jours après le vélomoteur doit être présenté à la police nationale.Cette procédure peut aussi s'appliquer aux motos.

La ville d'Alès pourrait aussi installer en ville des radars anti-bruit.



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