Un témoignage d'une habitante du quartier de Tamaris
- chabannescbs
- 30 sept.
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"Depuis les événements très fâcheux qui ont touchés les quartiers prioritaires de la belle cité romaine de Nîmes, condamnant leurs habitants à l’isolement et au couvre-feu, la rue de Lozère à Alès, une rue toute petite, se situant entre deux ronds points au pied d’un immeuble bien occupé par des familles, se trouve désormais bloquée par des poubelles municipales, couchées à terre, plus nombreuses qu’avant, ces poubelles jonchent ce petit passage en prévision d’une éventuelle présence policière. Et pour traverser il faut se montrer courtois et patient, montrer patte blanche. Alors je fais un détour, histoire de me sentir ailleurs et libre plutôt qu’a la merci d’une autre loi. Les guetteurs que j’entendais de mon jardin situé à Tamaris ne suffisent plus. Ces jeunes, fort de leur puissance sont passés à la phase supérieure, celle de démontrer qu’ils sont les maîtres des lieux, puissants et indestructibles, sous le regard effaré, craintif et impuissant des habitants. MR Rivenq, ou Mme Haoues devraient y faire un tour, histoire de s’imprégner de la réalité et de ce qui se déroule dans ces quartiers dont ils n’en sont plus maîtres."
Source : Facebook 29 juillet 2025 - Rédactrice L F







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