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Une réflexion sur le mot : "résilience".

  • chabannescbs
  • 16 nov.
  • 1 min de lecture
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"RÉSILIENCE, quel mot magique…

Un terme que l’on entend partout et dans tous les domaines, politique, sociale, économique… Les médias en raffolent mais ils ne sont pas les seuls.


Il faut dire que sa définition colle parfaitement à notre époque trouble et instable, à l’avenir opaque et obscure, aux évènements d’une brutalité qui parfois nous laisse sans voix, juste expectatives et spectateurs ahuris. Et là, intervient la RÉSILIENCE dans les débats, les études, la réflexion, pour nous rassurer sur notre capacité à surmonter, à passer par-dessus, à trouver une autre voix, une autre alternative à ce que nous vivons et subissons.


Quelque chose me turlupine dans cette expression à la mode, que j’entends partout. Pourtant la langue française, que j’ai appris d’abord sur le banc de l’école, foisonne de vocabulaires, de mots, d’expressions, justes, assez justes et claires pour décrire sa pensée, dire clairement sans nuance et sans fioriture et c’est justement ce que j’ai toujours aimé dans cette langue.


Mais, hélas, LA RÉSILIENCE, s’insère dans notre mode de pensée sinueusement, et nous demande de surmonter, de se réadapter, malgré cette chose, malgré cette épreuve, malgré cette difficulté, malgré notre refus.


LA RÉSILIENCE a toute sa place en psychologie, mais pas ailleurs. Ailleurs, elle est, pour moi, synonyme de résignation.


Alors non, je n'adhère pas à cette expression qui veut réduire ma pensée et me contraindre à m'adapter à l'inadaptable."


L F

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